C’est l’histoire d’un pirate prisonnier et d’une jeune fille qui vient le sauver. Ou peut-être celle d’un énigmatique labyrinthe souterrain qui rassemble tous les récits, même – et surtout – ceux qui n’existent que là ; des portes qui y mènent, disséminées à travers le monde et de ces trois symboles – l’abeille, la clé, l’épée – comme autant d’indices.
C’est l’histoire d’une petite fille sans peur et d’une maison de poupée, devenue un village. Et celle du fils de la voyante, les lacets parfumés à l’odeur de sauge, qui n’a pas cédé à la curiosité.
C’est l’histoire de Zachary Ezra Rawlins, un étudiant qui découvre dans un livre ancien emprunté au hasard de sa bibliothèque universitaire un morceau de son é qu’il n’a jamais dévoilé ; et de la reine des Maximonstres.
Ce sont mille histoires qui s’entremêlent et se répondent. C’est incroyablement beau, empli de mystères et c’est un roman comme vous n’en avez probablement jamais lu, un hymne aux pouvoirs absolus de la narration, dans les livres, mais aussi au théâtre ou dans les jeux vidéo. Une parenthèse enchantée, un moment rare de littérature, à déguster avec une infinie gourmandise.