J'ai été déçu par ce livre, car si le récit de la captivité est ionnant et bien écrit, il ne représente qu'une petite moitié du roman. La description de la jeunesse de Dorrigo et de ses amours, puis de sa vie après la guerre n'ont pas, loin s'en faut, le même souffle que les scènes dans le camps de prisonniers (très réussies). N'étant pas amateur de poésie, je n'ai pas été transporté par les nombreux interludes qui y sont consacrés.
Le thème de la solitude du héros, et celui de ses questionnements amoureux, sont finalement au coeur de ce roman qu'il ne faudrait pas confondre avec un version "livre" du "pont de la rivière Kwaï" : amateurs d'aventures et de récits de guerre, réfléchissez-y à deux fois !