« Je pensais à Lia et moi, cette capacité que nous avions toutes les deux quand nous étions ensemble –seulement ensemble – de nous approprier la totalité des couleurs, des bruits, des choses et des personnes, de nous les raconter et de leur donner de la force. »
Elena et Lila, deux vies s’entrecroisent dans un pauvre quartier de Naples des années 50 à l’ombre du Vésuve ; Lila, une énergie irradiante rompant les équilibres des mondes établis, des és définissant les futurs ; Elena, aimée de tous, appliquée à prouver à tout le monde son application pour pas à pas briser les cercles du é pour imaginer son futur ; une amitié indéfectible, grandie à la chaleur de l’émulation et des lectures partagées, forgée par le travail et la volonté, l’amitié comme une arme brisant les équilibres des mondes établis, pour sortir du quartier et de la pauvreté, er du napolitain à l’italien, se défaire de la camorra, oublier les règles non écrites de l’honneur et des vengeances, s’éloigner de ses amis et des amours d’adolescences et de cette enfance pleine de violence où les femmes comme les hommes se battent et se font mal dans ce monde dur où la mort et le malheur rodent avec leurs noms maudits appris dès l’enfance : typhus, tétanos, bombes, guerre, tuberculose, suppuration…
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