De Joel Dicker, écrivain suisse de 32 ans, je ne connaissais que La Vérité sur l’Affaire Harry Québert. Je m’étais ruée dessus juste après sa sortie et comme beaucoup, j’avais adoré, c’était pour moi un énorme coup de coeur. Curieusement, malgré mon engouement, je ne m’étais pas encore lancée dans Le Livre des Baltimore. Le résumé ne me motivait pas plus que ça et je trouvais toujours un autre livre à privilégier dans ma pile à lire. J’ai finalement décidé de me lancer et je ne le regrette absolument pas !
Le livre nous raconte l’histoire de la famille Goldman. D’un coté, nous avons les Goldman de Montclair, dont le narrateur Marcus fait partie, une famille de classe moyenne menant une vie classique. De l’autre, nous avons les Goldman de Baltimore, composés des cousins de Marcus et des parents de ces derniers, une famille riche et heureuse à qui tout semble sourire. Bien qu’appartenant à deux mondes diamétralement opposés, la famille Goldman se réunit une fois par an. Dans ces moments, la bonne entente et la convivialité sont de mises. Malgré leurs différences, Marcus voue une iration sans limite aux Goldman de Baltimore. Très vite, lui et ses cousins, Hillel et Woody, se lient d’une amitié indéfectible et deviennent très vite inséparables.Mais à mieux y regarder, certaines tensions font parfois surface et de nombreux mystères existent sur le é des membres. Les années ent et se produit alors le Drame. Que se e-t-il vraiment chez les Goldman de Baltimore ? Quels secrets dissimulent-ils derrière leur bonheur apparent ?
En tant que lecteur, on se retrouve embarqué dans cette histoire familiale et on ne peut s’empêcher d’être captivé par les aventures des différents protagonistes. Le gang des Goldman, nom donné à la bande formée par Marcus, Hillel et Woody, est très attachant. Malgré leur caractère opposé, une véritable relation fraternelle se développe entre eux. Certains ages nous donnent le sourire comme leur conversation ionnée et pleine de rêves d’enfant au sujet de leur avenir, alors que d’autres ages nous touchent beaucoup. Je pense notamment au harcèlement scolaire subi par Hillel qui m’a parfois mis profondément mal à l’aise.
Le livre aborde de nombreux sujets. C’est à la fois un roman sur les relations familiales, les rivalités, les regrets et les non-dits qui peuvent exister au sein d’une même famille. Mais c’est aussi un formidable roman sur l’enfance, sur l’amour et la jalousie. Le tout est porté avec brio par la plume de Joel Dicker que je trouve incroyablement fluide et cinématographique. Les pages s’enchainent à vitesse grand V et le lecteur imagine sans difficulté les personnages, les décors et les ambiances.
Afin de faire durer le suspense au sujet du Drame, Joel Dicker a choisi une narration non linéaire. En effet, grâce à de nombreux flashbacks, l’histoire de chaque personnage devient petit à petit plus claire. Les énigmes et questions posées dès le début du roman trouvent leurs réponses progressivement. Mais c’est réellement dans les dernières pages du livre que les différents éléments s’assemblent et que l’on comprend toute la globalité du Drame.
Alors oui, c’est vrai, comme j’ai pu le lire dans certaines critiques, certaines « coincidences » sont parfois un peu tirées par les cheveux et les Goldman de Baltimore sont parfois un peu trop parfaits, un peu trop généreux, un peu trop beaux, etc… Malgré ces petits défauts, la recette a fonctionné pour moi. Quoi qu’on en dise, Joel Dicker a un vrai talent de conteur ! Dès les premières pages, je me suis sentie emportée dans une frénésie de lecture. En bref, si vous avez aimé La Vérité sur l’Affaire Harry Québert, je ne peux que vous le conseiller. ????
Pour plus de critiques, rendez-vous sur mon blog Books Therapy :)