De tous les auteurs que j’ai rencontrés l’année ée aux Livres dans la boucle, Miguel Bonnefoy est celui avec qui j’avais le plus envie de discuter, et celui que j’ai été le plus ému de rencontrer. D’ailleurs, à lire la dédicace qu’il a apposée sur l’exemplaire du Voyage d’Octavio que j’avais acheté à cet effet – le seul de ses romans que je n’avais pas encore lu –, je crois que je suis parvenu à lui faire part de mon iration et de ma fidélité littéraire. C’est bien simple, je l’apprécie tellement que le simple fait de savoir que j’ai un de ces romans en attente dans ma PAL me procure une joie immense.
Mais le temps était venu pour Octavio de s’extraire de cette dernière afin qu’il puisse enfin me conter son voyage. Un voyage qui, s’il n’est pas aussi prenant que les romans les plus récents de l’auteur franco-vénézuélien, porte déjà en lui toute la poésie qui a fait son succès. Mais attention, cela ne veut pas dire pour autant que Le Voyage d’Octavio n’est pas plaisant car il l’est, assurément ; non, cela signifie simplement que sa brièveté m’a quelque peu laissé sur ma faim.
Et au moment de refermer ce livre bien trop court à mon goût, donc, je n’ai qu’une hâte : que Miguel Bonnefoy sorte au plus vite un nouveau roman afin que je puisse me repaitre encore et encore de sa plume onirique si agréable à lire !