Même si ce n'est pas mon auteur préféré, même si je me tiens a distance de lui, il ne me parle pas tant que ca, et le souvenir de ses oeuvres ne me reste pas beaucoup...
Sur le moment, la force d'évocation est immense. Et ce n'est pas une illusion de la fin, je me replonge dans ses textes, et tout me reviens, aucune lassitude.
Surement un bon écrivain qui n'arrive pas a mon cœur, faute d'artères crochus.
Si j'appréciais particulièrement "Kyoto", qui m'avis bien indifferé.
Et ici c'est pareil, parce qu'est-ce que j'en ai a fichtre d'un vieillard qui dort au coté de jeune fille ! Le monologue est jolie, mais bon.... C'est qu'il y retourne en plus ! A tout les petites nuance, le nouvelle angle, mais bon, je m'en cogne.. Et encors, il ne s'arrête jamais ! Cette fois c'est ainsi, d'accord, mais bon, hei... A, cette fois la c'était comme ça, ok... Et c'est ainsi que ca... oui, c'est bien mais;..
Et j'en perdis mes objections à la force de l'auteur. C'est un livre de 20 page sur 120, sans répétition il arrive a varier la même chose, pour une histoire qui tiens sur un bout de papier, comme a-t-il pus concevoir autant sur ça !
Une chose importante, et il s'agit de mon interprétation personnel : Si dans le recueille de "la danseuse d'izu" il y avait un sentiment finit a saisir, ici, je pense qu'il fait le choix de créer une toile d'araigné, avec le theme de la mort, de la vieillesse, de l'amour et du repos emmêlé, mais sans donner particulièrement de lien, sans developer directement, je pense qu'il été simplement dans le sentiment humain, et qu'il laisse le lecteur faire sa propre interprétation et son propre ressentie, sans pour autant créer une oeuvre plate.
Ce n'est que mon interprétation de l'auteur, mais c'est ainsi que je vois son oeuvre, et que je la vis.
Un grand livre, peut être plus dure a prendre que la danseuse d'izu, mais au demerant un roman unique, avec une place pour le lecteur, une grande force d'émotion dont le lecteur devra lui même s'en faire un ressentis.