Les monstres de papier, tome 2 : l'oiseau de feu par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Deuxième tome de la série, que j’ai mis un moment avant de me décider à le lire. Dans un sens, j’ai bien fait d’attendre, car je vais pouvoir enchaîner assez vite avec le prochain et dernier tome. Parce que sinon, il faut attendre un moment entre chacun pour les sorties, et je le vois déjà en reprenant ce tome, j’ai oublié des choses. Notamment l’un des personnages qui sera pourtant important dans ce tome (avec le temps les souvenirs sont revenus mais c’est quand même embêtant).

Après les événements du tome précédent, on reprend l’intrigue auprès de Kurara et ses amis qui continuent de fuir la princesse Tsukimi et ses sbires. Globalement, ils seront poursuivis tout au long du tome, offrant des scènes de combats épiques et douloureuses pour les personnages, quel que soit leur camp. Kurara devra faire face à la trahison, au secret et mensonge, à la manipulation mais aussi et surtout à son propre é oublier. Le premier tome était sur sa quête de devenir une pliomage, un premier pas vers qui elle est. Dans ce second tome, c’est une quête vers ses souvenirs et un espoir de sauver les shikigamis qui vont la guider. Dans le dernier tome, elle aura récupérée une bonne partie de ses souvenirs, je me demande juste s’il en sera de même de ses capacités au combat. Elle évoluera grandement au cours de ce tome, mais avec ses souvenirs, elle pourrait faire un bon gigantesque sur ce point. Faire face à ses propres démons n’est pas une chose aisée, surtout quand on a autant changé mentalement que Kurara après sa perte de mémoire. L’aventure sera mouvementée et encore une fois, le groupe va bien voyager à travers le royaume durant sa quête. Haru semblera plus distant que jamais, entre sa perte de liberté à cause de Tsukimi mais aussi aux secrets qu’il cache à Kurara. Pourtant, il ne souhaite pas du mal à celle-ci, bien au contraire, lui-même aura une petite évolution. Dans son cas, je ne saurais trop dire si c’est en bien ou en mal, car je pense qu’il représente le Jiminy criquet de Kurara. Certaines de ses phrases peuvent choquer, mais je pense que c’est juste pour tester les convictions de son amie, après tout, il est le mieux placé pour savoir qu’elle a déjà des gros regrets (d’où l’effacement de mémoire).

Ce tome permet aussi de combler l’histoire des pliomages, de la grande guerre qui a eu lieu longtemps auparavant et qui a failli tous les décimés. Pareillement, il explique l’origine des shikigamis, que ce soit ceux comme Akane ou comme Kurara. Autant l’une des origines et belles, avec une vision positive, autant l’autre est le fruit de l’avidité des hommes. Je ne peux en parler d’avantage sans trop en indiquer sur cette partie, donc je vais m’abstenir. En tout cas, je l’ai trouvé très bien foutu et menée. Tout comme Kurara, j’avais envie de secouer Haru pour qu’il crache enfin ce qu’il sait. Dans tous les cas, elle aurait su la vérité, alors à quoi bon la faire tourner en bourrique ? L’univers est toujours aussi riche et un nouvel antagoniste pourrait bien avoir fait son apparition dans ce tome. Parce que, ce qui est bien avec cette série, c’est que le monde ne tourne pas autour des personnages (enfin, ce qu’on en sait si). J’entends par là, qu’il continue son bout de chemin de son côté, engendrant de nouveaux problèmes dans le cas présent. Un nouvel enjeu pour Kurara fait son apparition et elle va se séparée de ses amies pour l’atteindre. Encore une fois, ça ne sera sans doute pas une chose facile à réaliser. Le tome fait également référence de manière subtile au é oublié, que ce soit au travers de Kurara et sa mémoire ou avec Kimura et sa quête de connaissances sur les pliomages. Que ce soit les souvenirs manquants ou ceux que l’on a transmis, ils ont forgés des personnalités et parfois plonger ce personnage dans l’erreur. Transmettre l’histoire c’est bien, mais encore faut-il le faire correctement, c’est subtil, mais bien écrit.

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