C’était ma première lecture de Bussi, je ne savais pas trop à quoi m’attendre après en avoir lu des critiques plus ou moins bonnes par ci par là.
Pour commencer, j’aime beaucoup la façon d’écrire de Bussi, c’est très fluide, l’histoire s’articule logiquement. On est en quelque sorte pendus à la plume de l’écrivain (super poétique).
En ce qui concerne l’histoire, j’ai beaucoup apprécié le cadre dans lequel se déroule l’intrigue. Giverny, la description des paysages, la peinture impressionniste, Monet, tout cela est très plaisant.. MAIS il faut bien garder à l’esprit que je suis historienne de l’art, et que tout ça c’est mon dada. Ce n’est pas le cas de tout le monde, et je peux comprendre que ça en énerve certains d’avoir dix pages consacrées aux Nymphéas et pas à l’histoire en tant que telle (même si en soi ça a un lien, Bussi en a peut-être un peu trop fait sur Monet, sur le cadre). Même dans sa description de la mort je l’ai trouvé parfois très poétique. Enfin bref.
Il s’agit d’un roman policier, on a affaire à un meurtre et on suit plus particulièrement trois femmes d’âges complètement différents, trois générations différentes. On suit également un inspecteur et son adt. Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages. Non pas qu’ils soient creux, énervants ou quoi que ce soit, c’est juste que je ne m’y suis pas attachée plus que ça, ce sont des choses qui arrivent. Pourtant, une fois la moitié du livre déée, je n’ai pas pu m’arrêter, j’étais complètement absorbée. Là où dans certains romans policiers on devine la fin assez rapidement, ici je ne me suis doutée à aucun moment de ce qui allait se er. Cette fin, mes amis, est hallucinante (de mon point de vue). J’ai été tellement abasourdie que j’ai dû poser le livre et aller réfléchir dans ma cuisine pendant une dizaine de minutes. Honnêtement, je pense qu’ils pourraient en faire un film.
Si vous êtes des adeptes de romans policiers, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre original !