Me voilà arrivé au milieu de cette saga des Rougon-Macquart, et ayant déjà lu dans le é Au bonheur des dames, je vais directement pouvoir sauter à l'épisode 12 sans er par la case 11. Youpi. Car j'avoue que cette saga m'apporte plus souvent de la lassitude que du plaisir (alors pourquoi continuer, me direz-vous ? J'ai du mal à abandonner un projet, c'est ainsi !).
Pot-Bouille, malheureusement, finit pour ma part dans le bas de mon classement. Pas tout en bas, hein, mais pas loin tout de même. J'aime bien le projet de parler de la bourgeoisie à travers un appartement et de ses locataires. On suit en plus un personnage qu'on retrouvera dans Au bonheur des dames, et même si Octave Mouret n'est pas mon personnage préféré de la saga, ça reste un héros assez intéressant qu'on prend - plutôt - plaisir à suivre.
Malheureusement je dois dire qu'encore une fois le style de Zola me pèse. Ce qu'on comprend en 10 pages, il lui en faut 50. Et encore une fois je trouve le trait un peu lourd où vraiment les personnages sont ridicules, presque bouffons, et si on comprend ce que Zola veut dénoncer, on ne prend que peu de plaisir à évoluer parmi cette galerie de protagonistes dont on a qu'une envie : c'est de les laisser dans leur appartement de prendre un autre bouquin.