Sexus
7.6
Sexus

livre de Henry Miller (1949)

Merci Henry

Que je commence par le commencement.... Malade, avec pour injonction de ne pas quitter le lit pendant trois jours, je me rends donc très logiquement à la bibliothèque pour voir à combler mon ennui ordonnancé. Je suis à la recherche d'un bon gros pavé, un "classique", quelque chose qui m'assommerait serait bienvenu ( il faut que je dorme...). J'erre au milieu des rayons, ne trouvant rien qui me tente et au bout de la troisième fois que je ree dans les rayons "M", j'avise, tout en haut des rayons, une trilogie, à peu près 600 pages chaque tome, d'un certain Henry Miller. Ca tombe bien, on m'avait é par hasard Printemps Noir, et si je n'avais pas compris le but de l'œuvre ni vraiment pourquoi je l'avais aimé, j'en avais gardé un excellent souvenir.

Me voilà donc qui me saisit du premier tome " Sexus", et, chancelante, en attendant qu'on vienne me ramener au chaud, j'ouvre la chose.
Première page, il y a cette voix d'homme qui me saute à la figure, d'où vient-elle, je ne sais pas, mais cet homme me parle de son amour fou pour une femme, il l'attend, dans un dancing, il la suit...

Je n'ai pas pu refermer le livre avant la dernière page. Tout m'a emballé, le style est mordant, virulent, agressif, romantique, poétique, cinglant, cynique, drôle, touchant.... A l'image de l'homme. Il parle des femmes, de sexe, de New York, de littérature, du métier d'écrivain, de l'amitié, de fêtes, c'est vivant, tout est comme vivant sous mes doigts, comme si je pouvais toucher ce dont on me parle, et toujours cette voix qui me raisonnent dans la tête....
Plus tard, je verrais une vidéo d'Henry Miller. Eh bien je ne sais pas comment, mais c'était bien cette voix là qui me raisonnait en tête.

Je suis comme tombée donc, dans ce livre, et n'ayant pas pu m'en détacher, je l'ai fini quelques heures après. Sur une dernière page cruelle qui laisse le lecteur avide de la suite, que bien entendu je n'avais pas emprunté, n'ayant pas prévu d'avoir le courage de lire plus d'une heure ou deux... Faute réparée au premier jour ouvrable. J'ai guéri miraculeusement vite.
Merci Henry.
10
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EIA

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Créée

le 24 mai 2013

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