Michel Houellebecq fait sûrement partie de mes auteurs préférés. J'en attendais beaucoup de ce livre, j'hésite toujours à acheter des livres aussi chers (21€) mais pour une fois j'ai franchi le pas, me disant qu'un Houellebecq le valait bien.
J'aime le franc-parler de MH et son audace, je pensais donc, faisant écho à toutes ces polémiques, me trouver face à un livre dénonçant un islam trop radical, flirtant subtilement avec les clichés, et, c'est quand même le but d'un roman, me faire vivre une histoire palpitante qui ne me ferait pas regarder toutes les 10 minutes où s'arrête ce foutu chapitre.
Ce n'est pas le cas.
Encore un livre sans fin, encore un personnage avec une belle grosse vie de raté, encore des scènes de cul gratuites, qui ne contribuent en aucun cas à étayer son héros et son tempérament, encore des bouteilles de vin, encore des marques de voiture, de grandes enseignes afin que le livre rentre bien dans le moule de ce pseudo courant littéraire qu'est le dépressionnisme. Regardez une interview de Houellebecq si vous ne le connaissez pas, imaginez vous ce que peut donner un livre écrit par un type pareil (qu'on finit par aimer quand on le connaît mieux) et vous aurez Soumission.
Les fins des romans de Houellebecq ont toujours été une déception pour moi, je voyais mal comment allait finir celui-ci, vu la tournure que prenait les 20 dernières pages... Enfin, si on peut appeler ça une tournure. Oui en fait, c'est une ligne droite. MH a eu une idée de livre, il s'est plongé dedans, il a fait comme ces personnes qui commencent une phrase sans savoir comment elle va terminer. Il n'y a pas de fin, il ne se e rien. J'ai tourné encore, j'ai regardé s'il n'y avait pas deux pages de collées... Mais non. C'est ça la fin Michel ? Tu te fous de moi ? C'est "Imprimé à Roubaix" la fin ?! Je t'aurais bien cassé les dents mais t'en as plus... Déçu.
Michel, arrête le pinard et tes gauloises dégueux. Achète toi un pack d'eau, fous toi des patchs sur tout le corps car on en a marre de tes conneries. Je file revendre ça chez Bookoff, histoire de m'acheter un livre qui pourra satisfaire mon penchant aristotélicien.