Dans la droite ligne du premier tome, la psychologie des personnages s'affine. Les graines semées par Kurtz bourgeonnent.
Ce dernier reste égal à lui-même, incarnant le mal, entraînant ses victimes poursuivies par le doute, dans une dérive où la raison vacille.
Ici, l'enfermement intérieur est bien plus puissant que précédemment.
Rufus atteint dans ses sentiments et sa chair, Andréas face à sa fille, face à lui-même.
Je crois que je vais attendre avant de me plonger dans le troisième tome, tant je me sens imprégnée des personnages.
Besoin aussi de prendre de la distance, pour mieux replonger dans la subtile écriture de Camut et Hug.