Première rencontre avec l’œuvre de Yasunari Kawabata, prix Nobel de littérature en 1968, dont on continue encore d'ignorer si celui-ci est mort par accident ou par suicide quatre ans plus tard.
J'ai été envouté par cette première lecture, bien que de nombreux éléments narratifs m'échappent sur ce qui motive les actes des personnages. Le style est aussi lumineux que les ressorts narratifs sont brumeux. L'écriture est jalonnée par de nombreuses métaphores et allégories sur les sentiments ambivalents des personnages et la nature toute nippone environnante. La description fine des lieux, et notamment des temples, participe pleinement à ce voyage littéraire très imagée.
Je pense que c'est une lecture ionnante pour quiconque s'intéresse à la culture japonaise. À accompagner d'un bon thé vert, japonais de préférence.