Je ne connaissais pas Michel BUSSI, mais les têtes de gondoles, à force de harceler mon champ de vision, et le prix de la maison de la presse, m'ont convaincue de faire connaissance avec ce Monsieur, par le biais d'Un avion sans elle.
ATTENTION MEME SI JE NE RACONTE PAS TOUT, GARE AUX SPOILS !!!
Bon déjà, le jeu de mot capilo-tracté du titre m'a laissée incrédule (ahah).
Et puis, quand j'ai enfin aperçu, après une bonne centaine de pages, l'intérêt de l'intrigue (oui, j'ai du m'accrocher, au début), le titre est venu résonner dans ma tête en chantant gaiement "spoiler, spoiler !"... Bref j'avais déjà quasi tout compris.
N'empêche, ces meurtres successifs m'ont quand même poussée à continuer, et j'ai terminé le livre tant bien que mal.
3, pas moins, parce que :
- l'histoire est assez originale, du moins l'idée de départ;
- ça se laisse lire, j'ai tout de même été jusqu'au bout, j'ai é un bon moment, et c'est ce que j'attends principalement d'un livre, non ?,
- la chute concernant le vrai méchant de l'histoire.
Mais pas plus non plus, à cause de :
- cette question sur laquelle repose toute mon incrédulité --> l'auteur a-t-il déjà laissé un message vocal sur un répondeur téléphonique ? pourquoi, mais diantre, pourquoi, ses protagonistes se sentent-ils systématiquement obligés de dire leur prénom à la fin de leurs messages vocaux, comme s'ils s'écrivaient des lettres ?! Non mais franchement, pour l'immersion, c'est zéro pointé, erreur impardonnable Monsieur Bussi, qui avait le mérite de me sortir de l'intrigue à chaque fois, et qui a bien failli me faire lâcher le livre !
- le prénom et le patronyme du détective... no comment.
- l'intrigue bancale, les incohérences (le bébé qui survit au crash, les témoins d'un meurtre qui confondent les corps de Nazim et Crédule...).
- l'écriture un peu légère, les coquilles, les références culturelles bancales (la Belle et le clochard...), les raccourcis un peu faciles (un personnage sorti de nulle part qui surgit dans la nuit pour résoudre l'énigme).
- la guimauve (la love story Marc-Lylie, Lylie en cloque, les laïus de Marc pour sa future enfant chérie qu'il lui faut sauver à tout prix : ridiculus).
- la fin prévisible (dés la couverture) concernant Lylie.
Vais-je lire les autres livres de l'auteur ? Non.
Mais c'était sympa.