Roads? Where We Go We Don'T Need Any Roads

Deuxième Bouquin de Jim Harrison pour moi après Péchés Capitaux que j'avais beaucoup apprécié, je suis heureux de retrouver le style épuré mais touchant de l'auteur américain: les grands espaces, la nature, le sexe, l'alcool, la drogue et la pêche. Bon dieu ce qu'il aime la pêche.

La force d'Harrison réside dans ses personnages touchants et humain. Trois trentenaires désabusés et perdus des années 60 qui se lancent dans un road trip avec pour objectif final de détruire un barrage (#écologie des années 60): Tim, Sylvia et le protagoniste principal dont j'ai oublié le nom.

L'originalité réside dans le fait de er du coq à l'âne au fil des pages même si les sujets de prédilections restent la pêche et la baise, le tout arrosé de whisky sans modération. Le bouquin m'a fait sourire et son ton parfois cru comme lorsque le personnage principal dit à Sylvia qu'il l'aime juste pour "la faire chier".

Cependant, malgré son talent, Jim Harrison oublie parfois de construire son récit et en particulier son intrigue. A part la relation interdite entre Sylvia et notre protagoniste principal, il n'y a pas vraiment d'évolution ou de propos ce qui fait qu'on avance sans trop savoir pourquoi. Certes le voyage compte plus que la destination mais on ne sait plus trop pourquoi on voyage en fin de compte.

Je dirai que ce n'est pas forcément la meilleure oeuvre pour débuter avec le fameux auteur hédoniste