Cher Sylvain Coher,
nous voici la langue pendante, les muscles exsangues, les bronches agonisantes, à la limite de l’étourdissement. Nous nous allongeons sur le sol, il nous faut chercher un second souffle. Car nous...
le 25 mars 2020
"Je cours parce que je déteste marcher et je ne vois rien dans ce monde sans pitié pour m'indiquer qu'il faille rester immobile"
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On connaît tous l'image de ces deux afro américains médaillés aux Jeux Olympiques de 1968, qui en protestation contre la ségrégation raciale, levaient leurs poings pendant l'hymne américain, certainement moins celle 8 huit ans avant, d'Abebe Bikila.
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Le 10 septembre 1960 ce soldat Éthiopien va remporter le marathon aux Jeux olympiques de Rome et battre le record de cette discipline. Un symbole puisque quelques décennies auparavant Mussolini envahissait l'Éthiopie dans un sursaut d'impérialisme.
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165 pages pour ces 42 km et 195 m infligé au corps et à l'esprit. 2heures 15 minutes et 16 secondes pour que le continent africain soit couronné d'Or à l'aube des décolonisations.
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Une lecture haletante rythmée au pas de course, à sa respiration. Bien plus qu'un sujet, le verbe transpire. Nous sommes Abebe Bikila et nous vaincrons à Rome pieds nu !
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Hailé Sélassié disait que "vaincre à Rome ce serait comme vaincre mille fois" Bravo Monsieur Bikila et bravo Monsieur Coher de refaire vivre ce moment où le sport est un combat politique dans un temps où la médiatisation sportive n'était qu'à ses débuts.
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Créée
le 10 mai 2020
Critique lue 118 fois
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« Du temps et de l’endurance, c’est le parti pris de ce livre ; lire comme on court ; d’une seule traite en ménageant son souffle. » XVIIème Olympiades, Rome, 1960, 10 Septembre, 17h30, les 42,195...
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