Critique macabre

Ce 9ème opus de la saga Pendergast voit le retour de l'inspecteur à Manhattan, dans une enquête ou les personnages principaux de la série sont tous impliqués (à part Constance), et cela fait toujours aussi plaisir de les retrouver. L'histoire reprend un peu le scénario du "Grenier des enfers" (on remplace juste les hommes-croco par des zombies et des superstitions vaudoues).

D'Agosta a un rôle plus important que dans les autres enquêtes, mais paradoxalement j'ai trouvé que c'était le roman ou il était le plus exécrable à certains moments (exécrable pour le lecteur, car dans l'histoire ça ne m'aurait pas gêné). Le livre en lui-même est un véritable page-turner, ce grâce aux nombreuses scènes d'action qui rythment super bien le récit, on ne s'ennuie pas d'un bout à l'autre. La Ville et les zombis sont les éléments surnaturels, très bien amenés et décrits, qui donnent une originalité au récit. C'est un gros point fort du roman.

C'est cependant dans les conclusions et résolutions d'enquêtes que cela pèche. La résolution de l'enquête est plutôt complexe et assez bien construite, malgré le fait que je ne sois pas entièrement convaincu et que je l'ai trouvé un peu bancal. Les éléments surnaturels sont vite résolus et expliqués par un Pendergast qui a l'air de tout connaître. L'explication est un peu simpliste, encore une fois trop bancal. On retrouve en fait le même phénomène que dans "Croisière Maudite", c'est-à-dire du surnaturel vite expliqué afin que cela puisse rentrer dans un cadre réaliste. Malheureusement, ça ne tient pas pour moi. Même chose pour les phénomènes vaudous.

Ce thriller est clairement meilleur que l'opus précédent, mais malgré ses qualités et originalités qui font er l'histoire à vitesse grand V, les résolutions ne correspondent pas à l'attente qu'amène le roman, pour moi. Cela reste un assez bon thriller, mais clairement pas un de mes épisodes préférés de la saga Pendergast, malgré le fait que j'ai é un bon moment. Je dirais que contrairement au "Grenier des Enfers", celui-ci est oubliable.