Un seul mot : tachycardie. Les sirènes hurlent, les rythmes se brisent, le dance floor est traversé par une charge de CRS, c’est l’émeute dans tous les sens du terme. William Burrough a bien fumé ce soir, et regarde avec concupiscence ces adolescents électro bariolés de couleurs fluo. Dans le fond de la salle, un extra-terrestre caoutchouteux sirote son cocktail, ravi de er inaperçu au milieu des kids hallucinés. Il y a bien une mélodie irrépressible quelque part, au milieu de ce chaos inspiré, mais tout le monde ici serait bien en peine de la siffloter une fois éteinte la dernière platine, une fois couché le dernier DJ. Demain, c’est la fin du monde, mais ce n’est rien d’autre qu’un affreux cliché. N’est-ce pas ? [Critique écrite en 2007]