Grand’ père
7.8
Grand’ père

Morceau de Georges Brassens ()

Bon papa, ne t'en fais pas ...

... Nous en viendrons

À bout de tous ces empêcheurs d'enterrer en rond

Une chanson de Brassens amusante et bien balancée et, ma foi (que je n'ai toujours pas), plutôt anticléricale.

Que les chastes oreilles (s'il faut entendre) et les yeux bien-pensants (s'il faut lire) veuillent bien se détourner de ces quelques commentaires …

Une chanson dont je ne sais pas si elle repose sur un souvenir précis ou si elle relève du fantasme.

En bref, Brassens nous conte les mésaventures auxquelles il faut s'attendre quand on veut enterrer son grand-père dignement et "qu'on est un peu léger d'argent".

Et tout au long de la chanson, on sent l'exaspération qui monte, qui monte. On le sent à l'ampleur grandissante du "coup de pied". Le premier lancé "quelque part" au marchand de cercueils est simple et sans manières. Le second au conducteur du corbillard est tel que Brassens n'ose pas préciser "l'endroit" de peur de gêner. Le troisième au vicaire, par contre, est parfaitement ciblé, sonne comme un jackpot et sert carrément de bénédiction. Le vicaire a, lui, bien droit à la totale parce qu'il est plus indigne que les commerçants du fait qu'il monnaye sa prestation …

"Chez l'épicier, pas d'argent, pas d'épices

Chez la belle Suzon, pas d'argent, pas de cuisse

Les morts de basse condition

C'est pas de ma bénédiction"

https://www.youtube.com/watch?v=Rana365kkBM

7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Chansons de Georges Brassens

Créée

le 10 juin 2024

Critique lue 16 fois

3 j'aime

4 commentaires

JeanG55

Écrit par

Critique lue 16 fois

3
4

Du même critique

La mort aux trousses

"La Mort aux trousses", c'est le film mythique, aux nombreuses scènes cultissimes. C'est le film qu'on voit à 14 ou 15 ans au cinéma ou à la télé et dont on sort très impressionné : vingt ou quarante...

Par

le 3 nov. 2021

28 j'aime

19

La vanité de l'attente de l'orage

C'est vers l'âge de vingt ans que j'ai lu ce livre. Pas par hasard, je me souviens très bien qu'un copain me l'avait recommandé. J'avais bien aimé. Cependant, je n'ai jamais éprouvé le besoin de le...

Par

le 7 avr. 2023

26 j'aime

33

Quel cirque !

1959 c'est l'année de "125 rue Montmartre" de Grangier mais aussi des "400 coups" du sieur Truffaut qui dégoisait tant et plus sur le cinéma à la Grangier dans les "Cahiers". En attendant, quelques...

Par

le 13 nov. 2021

26 j'aime

5