Parce que « Never Turn your Back on Mother Earth » a été le « slow qui tue » de mes 17 ans, celui sur lequel les premiers mots d’amour ont dû être prononcés, je suis complètement impartial sur le sujet. Et alors ? Même à froid, il y a ici une mélodie que McCartney rêve probablement d’avoir pondue, diaboliquement réduite à la portion congrue par une construction à la fois capiteuse (ah ! ce solo de quelques secondes qui vous porte aux nues) et minimaliste (deux petits tours et c’est fini). L’exemple donc de la chanson que l’on ne peut que mettre et remettre, sans jamais en découvrir le mystère, ni évidemment s’en lasser.