Starless
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Starless

Morceau de King Crimson (1974)

Un ami qui connaît mon amour pour Magma m'a un jour recommandé King Crimson.

Je lui ai répondu que j'avais dû connaître/écouter et que si je n'en avais rien gardé c'etait parce que ça ne m'avait probablement pas plu.

Je me retape Starless, ce chemin de croix.

1/ 4'28 de slow-guimauve pinkfloydienne ; à vomir

Transition aigrelette à la guitare

2/ Et montée en puissance supposée avec une basse... à la Magma.

Chouette !

Mais non... C'est bien le gratteux qui fait la loi... et qui gagne.

Pour les fans de basse, c'est coitus interruptus.

Pour les autres, de la 6 cordes criarde au possible.

3/ 8'45

Tout s'emballe.

L'immonde saxo s'invite.

L'apoplexie me guette.

4/ ~10'

Ca se calme ?

Bien sûr que non !

Faut au contraire jouer les bourrins !!

Guitare-égorgement...

Re-saxo mielleux... à vomir...

Attention... Mike Brandt va chanter...

Mais non, c'est fini.

12-13 minutes d'une pretention et d'une niaiserie invraisemblables ---- tu la vois ma virtuosité ?! dans ta gueule !!

Zéro émotion.

Rien, rien, rien.

Retour à Magma.

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le 3 oct. 2022

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Arnaud Fioutieur

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