Franchement, c’est un banger. C’est frais, bien foutu, et surtout, ça prouve que les stand-uppers sont de sacrés bons scénaristes.
L’intrigue de Bref 2 est plutôt classique, la ligne rouge hyper prévisible, mais en vrai, ce qui fait la force de la série, c’est tout ce qu’il y a autour : les détours, les pauses, les virages imprévus. On sent l’œil d’un mec qui fait de la scène : les analyses sont malignes, retranscrites avec intelligence et humour. Et surtout, ce sont des sujets UNIVERSELS. Je suis presque sûr qu’on s’est tous dit au moins une fois en regardant : "Putain, il a raison."
Alors ouais, sur le long terme, ces détours sous forme de métaphores peuvent finir par lasser si on binge trop d’épisodes d’affilée.
Mais le succès de la série tient aussi à sa manière d’aborder des sujets profondément dramatiques avec naïveté (dans le bon sens du terme), sincérité et bienveillance. L’angle comique permet d’éviter la lourdeur, et ce mélange crée une vraie vinaigrette d’émotions, entre rires et larmes. Rien ne sonne forcé : on n’invente pas des situations absurdes juste pour faire rire, on nous met simplement face à notre propre maladresse, nos failles… et on en rit ensemble.
Et au fond, c’est peut-être ça le message : la vie est semée d’obstacles, on y era tous, alors autant essayer d’en rire pour les rendre un peu moins durs.