C’est toujours rigolo quand un guss ne capte pas la logique de son propre concept… C’est ce que j’ai pensé quand j’ai vu que les nouveaux épisodes de Bref faisaient plus de trente minutes.
Mais c’est pas grave, j’ai fini par faire l’ime sur cette incongruité et j’ai eu raison, parce qu’honnêtement, c’était vachement cool. C’était mignon, émouvant, touchant. Surtout que bon, on va pas se mentir, moi aussi je suis en pleine crise de la quarantaine (la deuxième dans ma vie, puisque j’ai déjà vécu la crise de la quarantaine de 2020, Covid oblige).
La raison du succès de cette série est là. Elle a su capter le Zeitgeist de notre époque. De plus, niveau réal’, y a clairement eu une forme de step-up par rapport à la saison 1.
Alors bon, c’est mignon, c’est touchant, c’est efficace, toussa toussa, mais bon, ça n’atteint pas pour moi le niveau de chef d’œuvre non plus (rencontrerai-je encore dans ma vie une œuvre que je pourrais élever au rang de Chef d’œuvre ?... plus le temps e, plus Jean doute…).
Déjà, il y a des trucs qui sont tellement téléphonés que s’en devient presque obscène : le coup de la colloc’ qui allait finalement devenir l’âme sœur du protagoniste, je suis désolé, mais un tel niveau d’obvioussitude, ça devrait être illégale.
Beaucoup de truc sont très convenus.
Le film sur la relation du protagoniste avec son ex, ça pompait trop allègrement How I Met pour moi.
La morale très… didactique dirons-nous (voix-off, métaphores illustrées au premier degré etc.), pouvait parfois être un peu lourde.
Le coup du pote qui finalement concentre tous les vices afin de permettre l’absolution du protagoniste, j’ai aussi trouvé ça un peu facile…
Bref (c’est le cas de le dire), une Série très bien faite, agréable à suivre, qui saura nous toucher d’une façon ou d’une autre, nous amener un rire, voir une larmichette par moment, mais qui possède le défaut de sa qualité : à avoir trop bien saisi l’essence de notre temps, elle en affiche aussi malgré elle les aspects les plus exaspérants….