Si Code Quantum était un voyage dans le temps, ce serait une chute libre sans parachute dans une autre vie, avec un hologramme bavard pour GPS et une punchline désespérée en guise d’atterrissage.
Le pitch ? Sam Beckett, scientifique de génie, se retrouve coincé dans son propre projet de voyage dans le temps. Il saute d’une époque à l’autre en prenant la place de gens randoms, et ne peut repartir qu’en ayant “réparé” une injustice du é (genre une sorte de super-MacGyver karmique avec du gel dans les cheveux). Spoiler : il e beaucoup de temps en robe, en uniforme, ou dans des situations où il hurle "Oh boy…" avec la résignation d’un mec qui vient de perdre à UNO.
Le véritable joyau de la série, c’est le duo Sam & Al. Sam (Scott Bakula) est un héros à l’ancienne, droit dans ses bottes (ou ses talons selon l’épisode), et Al (Dean Stockwell), son acolyte holographique, fume le cigare, sort des vannes douteuses et parle à une brique multicolore qui fait "bip bip" — la vraie star.
Mais Code Quantum, c’est aussi une série qui assume à fond son concept loufoque, tout en abordant des sujets très sérieux avec une sincérité touchante : racisme, sexisme, homophobie, guerre, pauvreté, parfois même des dilemmes moraux aussi lourds qu’un épisode de Black Mirror, mais avec des épaulettes.
Oui, les effets spéciaux ont vieilli comme un milkshake sous le soleil, oui, les costumes sentent la naphtaline télévisuelle, mais l’émotion, elle, n’a pas pris une ride. Chaque épisode est une nouvelle petite fable humaniste avec un twist de science-fiction vintage.
Au final, Code Quantum est un bijou de série SF old-school, un cocktail de drame, de comédie et de voyage temporel où l’humanité, même dans les années 50 ou 70, reste toujours la vraie énigme.
Et Sam ? Toujours coincé. Toujours prêt. Toujours impeccable, même en cheerleader.