¡Viva Argentina!
Peu de gens en , même ionnés de Bande Dessinée, connaissent le classique argentin El Eternauta, publié entre 1957 et 1959, et dont l’auteur (le scénariste), Héctor Germán Oesterheld, fut...
Par
le 11 mai 2025
11 j'aime
2
Voir la série
Dans L’Eternaute, on devrait être sur le terrain connu du film post-apocalyptique. Tout va bien et, badaboum, une drôle de neige tombe et là, tout le monde meurt. Il va falloir se barricader contre des voisins affamés et surarmés, en attendant que les hélicos arrivent.
Ça, c’est dans une post-apocalypse américaine. Mais ici, on est dans une série sud-américaine. Ou plutôt l’adaptation argentine d’une BD, argentine elle aussi*.
Ça change tout. Les héros sont sexagénaires et les hélicos ne vont pas venir. On se demande d’ailleurs, pendant les quarante-cinq premières minutes, si on ne s’est pas trompé de série. Les « héros » tapent le carton en vidant des verres**. Le mode Survival ne commence réellement qu’au deuxième épisode (sur 6) et ça commence très lentement (un masque, des bottes étanches). Pas de blonde, ni de vieux flic retraité avec gangster en cavale qui vont taillader du zombie avec la hache trouvée dans le garage.
L’Eternaute avance à un train de sénateur, mais sûrement, très sûrement même. Car son immense originalité, c’est d’utiliser les clichés d’une manière totalement nouvelle. Non, tout le monde ne va pas s’entretuer pour une boîte de thon ; on va même recueillir des gens dans le besoin… A chaque fois qu’on retombe sur un trope du film post-apo (la possibilité d’autres survivants, une fille qui réapparaît, le voyou en cavale), L’Eternaute fait un pas de côté. De façon très orthogonale, la série insiste sur les valeurs positives de l’humanité : l’entraide, le réconfort, le sacrifice… La série va ainsi développer ses intrigues, les doublant, assez classiquement, de flashbacks mystérieux. Cela rend les cinq autres épisodes totalement addictifs, et on attend la deuxième saison avec impatience.
* Selon un correspondant argentin du Professore (oui, CineFast est partout), la BD est une allégorie de la dictature argentine. Plus on avance, plus on se dit que oui…
** Dont notre chouchou Ricardo Darín (Les Neuf Reines, Dans ses Yeux, El Presidente…)
Créée
il y a 6 jours
Critique lue 9 fois
Peu de gens en , même ionnés de Bande Dessinée, connaissent le classique argentin El Eternauta, publié entre 1957 et 1959, et dont l’auteur (le scénariste), Héctor Germán Oesterheld, fut...
Par
le 11 mai 2025
11 j'aime
2
Une série pour les fans de post-apo qui en ont marre des clichés du genre. Ici les héros sont des pères et mères de famille, des tontons, des scouts, des garagistes, des gens normaux et quelques...
Par
le 4 mai 2025
7 j'aime
4
Série tirée d'une BD de la fin des années 50, une adaptation qui s'est faite attendre. Plusieurs décennies pour qu'une série voit le jour. Une attente qui fut bénéfique car les moyens ont été mis en...
Par
le 2 mai 2025
4 j'aime
Après le flop public et critique de Barry Lyndon, Kubrick a certainement besoin de remonter sa cote, en adaptant cet auteur de best-sellers qui monte, Stephen King. Seul Carrie a été adapté à cette...
Par
le 7 févr. 2011
196 j'aime
86
Un grand film, c’est quoi ? C’est un film qui e sur NRJ12 (en VF mal doublée), qu’on prend au milieu, et qu’on regarde jusqu’au bout, malgré l’alléchant Mad Men S05e1 qui nous attend sur Canal à...
Par
le 23 janv. 2011
58 j'aime
3
Le film peut paraître très basique à la première lecture. Pourtant, il propose, presque inconsciemment, une étonnante grille de lecture des Etats Unis. Ce qui en fait, selon moi, un chef d'œuvre de...
Par
le 2 oct. 2011
44 j'aime
18