D'un pitch alléchant à la lecture, il ne reste malheureusement plus grand chose à se mettre sous la dent une fois installés devant la mini-série.
Les comédiens.ennes dont la direction d'acteur m'échappe, servent des dialogues mal sentis dans une réalisation globale assez paresseuse. Ce qui nous interdit de nous attacher à ces personnages pour la plupart vides de sens.
La musique quasi anecdotique tente maladroitement de relever les non-évènement que nous présentent les images.
Tout est lourd, nous sommes bien dans une production (en partie) française. Les interactions, notamment dans le groupe de ces scientifiques partis en quête le long de la corde, sont tout saufs réalistes. Chacun tente d'être le plus grave possible, ce qui fait perde au mot "grave" son "r" et nous "gave" nous spectateur.
La fin n'apporte pas plus que ce que nous comprenions déjà depuis le début : le parallèle entre la quête insatiable de vérité scientifique et le désir incontrôlable de savoir ce qu'il y a au bout de la corde.
Les plus :
Suzanne Clément et Richard Sammel arrivent à tirer leur épingle du jeu. Ce qui, combiné à l'envie de connaître la finalité de l'histoire, arrive tant bien que mal à mieux faire er la pilule de cette longue descente dépressive de l'ennui profond de cette série.
Egalement une séquence ou Planitia Kenese partage un dialogue surréaliste avec un squelette, et qui (grâce à la langue j'en déduis) se met subitement à jouer juste lorsqu'elle se met à parler anglais. Une séquence courte mais rafraîchissante car hors du temps et du ton de la série.