Mockingbird Lane est un pilote qui intrigue plus qu’il ne convainc. Ce reboot sombre et stylisé des Munsters signé Bryan Fuller séduit visuellement par son esthétique gothique et soignée. On y retrouve une ambiance proche du conte macabre, portée par un casting solide (mention spéciale à Eddie Izzard).
Mais si le ton visuel est audacieux, la narration, elle, reste hésitante. La série oscille entre satire familiale, drame surnaturel et comédie noire sans jamais vraiment trancher. En résulte un épisode esthétiquement marquant mais émotionnellement tiède, qui laisse entrevoir un potentiel… jamais exploité.
Avec ses belles intentions et ses maladresses, Mockingbird Lane mérite selon moi un 6/10 : une curiosité imparfaite, frustrante mais mémorable.