Poco's Udon World, diffusée sur ADN, est une belle trouvaille.
Le studio Liden Films (Terra Formars) s'occupe d'animer cette belle relation entre Sôta et Poco.
Sôta, webdesigner de Tokyo, retourne à la préfecture de Kagawa (préfecture de l'Udon, d'où le titre de l'anime) suite à la mort de son père. Il n'a jamais voulu reprendre l'entreprise familiale. Le citadin rencontre Poco, un tanuki, transformé en garçon.
Autant vous le préciser tout de suite, les personnes allergiques au genre du slice of life pourront s'ennuyer. Les épisodes racontent des tranches de vie de Sôta et Poco, à travers les différents endroits et fêtes de la préfecture de Kagawa. On rit, on sourit, on pleure.
Parfois, on sent un manque de budget au niveau de quelques plans. Mais, il faut préciser que nous sommes devant une série. Ce n'est bien méchant. Mais ce point négatif n'empêchera pas les paysages de présenter un côté poétique.
Dès les premières épisodes, je ne voyais pas où le réalisateur allait m'emmener. Ces tranches de vie sont bien, mais allaient-elles continuer ainsi sans rebondissement. Comme d'habitude, l'anime délivre son potentiel vers la fin de l'histoire. La vérité sur Poco sera enfin dévoilée.
Au fil des épisodes, le spectateur retrouve le thème de la famille : le lien entre père et fils. Le fait de se cacher ou de se transformer pour être bien vu par la société est un autre thème développé. La peur d'être rejeté ou la peur de l'autre. L'histoire nous fait réfléchir sur ce que nous ferons quand nous aurons des enfants.
En tout cas, les paroles de l'opening "SOS", chanté par Weaver, résume parfaitement l'idée générale de l'anime.
Une phrase clé schématise la fin de Poco's Udon World :
"Même séparée, une famille reste soudée par les liens du coeur."
Après chaque ending, une histoire courte sur Gaogao, un extraterrestre tombé sur terre nous est conté. Assez marrant à suivre. Vous découvrirez aussi la vérité sur ce drôle de personnage.
Poco's Udon World est un animé rafraîchissant et émouvant de 2016.