Ray Donovan par Olivier Paturaud
Il faut quelques épisodes pour que l'efficacité de la nouvelle série concoctée pour showtime s'impose avec évidence. On ne révélera rien des enjeux du scénario mais c'est plutôt assez fort. La série commence comme une visite très inspirée de James Ellroy dans l'envers du décor d'Hollywood pour se poursuivre comme une réflexion sur la relativité du bien et du mal. Leiv Schreiber, souvent mutique, réalise une jolie performance tout en magnétisme. On relève enfin une belle galerie de seconds rôles échappés du cinéma des années 1970-80 : Jon Voight (74 ans) qu'on n'avait pas vu aussi bien depuis longtemps, Elliott Gould (75 ans!) ou James Woods.