She Would Never Know
6.3
She Would Never Know

Drama JTBC (2021)

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Un peu plus qu'une simple romance de bureau

A lire le synopsis, je m'attendais à une romance de bureau classique, avec des triangles amoureux et des rendez-vous secrets. Alors oui, il y a de cela, mais les relations amoureuses ont été étoffées d'un contexte qui rend la situation un peu plus dramatique. Un petit plus en quelque sorte.

Mais malgré tout, cela reste avant tout une romance, avec un jeune homme (interprété par Rowoon, excellent ici, lui qui ne m'impressionne pas toujours) qui essaie de conquérir sa supérieur du boulot. Supérieure sur laquelle il avait flashé alors qu'il était encore étudiant. Ce n'est donc pas par hasard s'il est entré comme stagiaire dans la même société. Mais le cœur de la dame est-il ouvert à une relation? Là est la question !

L'action se déroule dans une firme de cosmétique. L'occasion de voir que les hommes y ont leur place. Ce qui semble bien illustrer le fait que les hommes coréens ont une autre vision que les Européens quant à la perception et l'utilisation de cosmétiques.

Comme dans tout bon drama, il y a des histoires d'amour secondaires pour étoffer le scénario. Je les ai trouvées intéressantes et traitées avec sensibilité, surtout celle qui aborde avec délicatesse le thème du coming out tardif. On sent que le sujet reste délicat à traiter, mais qu'il y a la volonté de ne pas stigmatiser, et même au contraire, de normaliser la situation.

Du côté du casting, rien à dire. J'ai déjà évoqué Rowoon, que j'ai trouvé supérieur aux autres rôles dans lesquels je l'avais vu précédemment. Mais l'ensemble de la distribution est d'un très bon niveau. J'ai bien aimé le trio de sœurs, interprété avec sensibilité et humour. Même si son rôle est secondaire, j'ai aussi apprécié Lee Joo Bin. Elle assure très bien la transition de son personnage a priori antipathique d'amoureuse obsessionnelle vers une personne qui trouve la zénitude pour s'accepter et accepter autrui. On en vient à lui espérer le meilleur, et on se dit qu'elle pourra enfin l'avoir.

En conclusion , voici une "romance de bureau" qui tient la route. Elle tourne bien entendu également autour des questions habituelles "est-ce une bonne idée et faut-il le dire aux collègues?". Il y a tout de même quelques longueurs et rebondissements prévisibles qui diminuent un peu la note globale.

7
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le 5 août 2024

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Olivier Quisquater

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