C'est toujours aussi con, et toujours aussi bon.
Spartacus, c'était le plaisir coupable ; la première saison débutait comme un mauvais plagiat de "300", laid, mal réalisé, avec des effets vraiment limite, du sang numérique raté sous couvert de "style" graphique.
Cependant, la série, sans atteindre des sommets, n'a eu de cesse de s'améliorer pour finir de façon tout à fait honorable, techniquement parlant.
Ici, on reprend donc en plein dans la lancée, sur les nouvelles bases fraîchement acquises.
On sent que le budget est revu à la hausse (ou mieux réparti), pleins de figurants, des nichons plus que de raison, et des effets gores enfin convaincants !
L'histoire se laisse suivre et donne lieu à quelques moments de bravoure, et une fin finalement très sympathique lors d'un épisode qui donne dans l'efficacité, c'est toujours agréable.
On rencontre, juste le temps de ce spin-off, un nouveau personnage central à l'histoire. Charismatique, jamais énervant, il fait son temps, en impose et puis s'en va. Et à bien y réfléchir, c'est très bien comme ça.
Pour résumer, ça jure dans tous les sens. On est gâté par les nombreuses métaphores à base de pénis divins. Il y a du cul, les filles sont bonnes, le sang écarlate, macule régulièrement décors et visages, des morceaux (comme dans les yaourts on préfère avec ou sans) sautent parfois et il se e toujours quelque chose.
Il n'y a rien de réaliste, ne cherchez pas une quelconque authenticité (en même temps des romains qui parlent anglais... tout est dit).
A regarder en mode "brain-off". C'est un bon défouloir, un bon divertissement qui ne prétend à rien de plus.
Une bonne surprise somme toutes.
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(Merci à Miloon pour son temps)