Dans la première série "Star Trek", il y a le pire comme le meilleur.
Le meilleur, c'est la puissance imaginaire de plusieurs épisodes grâce à l'inventivité des scénaristes.
Et il y a aussi l’approfondissement progressif des relations entre les principaux membres de l'équipage de l'Entreprise. Le show met ainsi en valeur la notion d'amitié, avec de l'humour et de la tendresse, en faisant se confronter les caractères de Kirk, Spock et Bones, pour ne citer qu'eux.
En revanche, ce qui vieillit très mal (outre les effets spéciaux qui ont un certain charme par leur kitscherie), c'est la représentation des femmes, et le machisme du personnage de Kirk, à chaque fois qu'il adresse la parole à une femme qu'il désire embrasser (ce qui arrive sans doute un épisode sur deux).
L'ensemble est inégal en terme de distraction, mais il demeure une curiosité puisqu'il a inspiré un univers fictionnel populaire, avec notamment la formidable trilogie initiée par J.J. Abrams en 2009.