Le fusil de Tchekhov pour les nuls

Mes amis et mes femmes détestent regarder un truc avec moi.

Ielles me reprochent de regarder d'un œil et de lever l'autre juste pour critiquer.

Ce à quoi je rétorque qu'il me suffit d'un œil pour me faire un avis et qu'il va s'avérer juste.

ATTENTION SPOILER

En l'occurrence ( dès le deuxième épisode): "c'est sympatoche, on dirait une série anglaise qui se la joue série coréenne... D'ici la fin de la série, si ces deux meufs s'embrassent alors que rien ne les y prédisposent (et je parie que ça va arriver) ça vole pas haut...Et lui là qui l'a remarqué elle et qui a fait une remarque sur son couteau ça sent l'histoire d'amour qui se concrétise à la fin et, cliffhanger de fin de saison, quand on croit que c'est cool elle le bute à cause de ce fameux couteau. Ivre et d'un seul œil je capte dès le début ce qui est sensé estomaquer les ahuris dans votre genre à la fin".

J'encaisse leurs sarcasmes (mais je sens le doute car généralement j'ai visé juste)

Bim.

C'est exactement ce qui s'e.

Et moi d'ajouter :

"Deux choses :

-Soit je suis extrêmement intelligent.

-Soit c'est médiocrement écrit.

Et comme elles se sont embrassées..."

(Je dis ça avec l'intonation d'Henry Fonda dans Il était une fois dans l'ouest : "puisque tu m'as appelé par mon nom...").

Je sais pas si c'est sensé être encore subversif ou autre mais les femmes, dans pas mal de programmes, finissent souvent par se regarder et se galocher.

J'ai rien contre ça.

J'ai eu ma part de plans à trois.

Mais je trouve ça ridicule.

Ça sent les scénaristes bobos qui s'émoustillent ou...ou chai pas en fait...En tout cas c'est super prévisible pour les cassos dans mon genre.

Même dans House of the dragon (que j'apprécie) ils te l'ont placé et je l'ai vu venir...

Quelle indignité.