Une série Terminator mais centrée sur un Japon alternatif et moins sur le continent américain ? Mais oui ! Le premier épisode donne le ton, s'enclenche bien, démarre fort.
Mais rapidement, la gabegie scénaristique commence avec ses grands classiques :
- On énonce des règles de l'Univers frame 1 pour les enfreindre frame 2 ;
- Les échelles de puissance sont totalement aléatoires en fonction du récit (et ce, même inscrit dans la japanimation, c'est AUSSI dans l'univers de Terminator bougre de bougre !) ;
- Des personnages qui alternent entre un souffle épique et des comportements qui donnent envie de les jeter à Skynet pour qu'il en fasse du compost.
Bref, des grands classiques qui ne trompent pas. Ce n'est pas la fin (nécessairement) ouverte sur une saison 2 qui me fera changer d'avis, si un antagoniste robotique tueur quasi muet me donne plus envie d'être de son côté que les protagonistes, il y a un souci.
Point 1 sur les règles de l'Univers : la prophétesse du Futur spécifie clairement que repartir dans le temps génère un nouvel univers. Dès lors, il est impossible que le T800 ne rejoigne un univers où des voyageurs temporels sont aussi présents. Du reste, on ne comprend pas bien quel est le projet puisque chaque ligne temporelle donnera un résultat aléatoire. On ne comprend d'ailleurs pas bien pourquoi le Jour du Jugement est un indéable vu les dizaines de tentatives de l'éviter.
Point 2 sur les échelles de puissance : le Terminator plie des poutrelles en acier à mains nues, casse des murs à coup de poings. Mais lorsque l'héroïne du futur le sangle au torse et qu'il la martèle de coups de poings sur la colonne vertébrale, elle tousse juste un peu de sang. EZ.
Point 3 : les enfants alternent entre des héros giga crédibles et des abrutis finis. Pardonnable pour des mouflets, moins pour le robot waifu ou le père.
C'est propre visuellement, c'est cohérent en esprit mais absolument pas en interne. En ce sens c'est totalement raccord avec le reste de la franchise, j'en attendais sans doute une adaptation par le haut, pas par le mid.