Si The Good Place était une matière scolaire, ce serait un cours de philo donné par un prof sous caféine, qui t’explique Kant et l’éthique du bien tout en balançant des blagues sur les fro-yo et les Jacksonville Jaguars.
Le concept est génial : Eleanor Shellstrop, une escroc de bas niveau, meurt et atterrit au Bon Endroit, un paradis où seuls les humains les plus vertueux sont acceptés. Problème ? Elle n’a rien à faire là. Et c’est là que la série bascule dans un enchaînement de twists, de dilemmes moraux et de gags absurdes, le tout porté par une écriture brillante et un humour méta qui fait mouche.
Le casting est parfait : Kristen Bell excelle en anti-héroïne attachante, Ted Danson vole la vedette en architecte céleste aussi louche qu’adorable, et Janet… bah, c’est Janet (pas un robot, pas une fille, juste Janet). Ajoute à ça un groupe de personnages aussi paumés que charismatiques, et tu obtiens une alchimie parfaite entre humour et réflexion existentielle.
Mais The Good Place, c’est aussi une série qui aime expérimenter. Chaque saison réinvente sa propre mécanique, au point que parfois, on a l’impression que les scénaristes se lancent dans une course aux twists de plus en plus fous. Ça fonctionne… jusqu’à ce que ça devienne un peu trop alambiqué, avec des concepts qui flirtent avec la confusion (« Attends, on est dans quelle version de l’afterlife, là ? »).
Malgré tout, la série garde une vraie profondeur : sous ses gags décalés, elle pose des questions sincères sur ce que signifie être une bonne personne, la rédemption et l’impact de nos choix. Et surtout, elle nous rappelle que si l’éternité existe, elle devrait au moins être fun.
En résumé, The Good Place, c’est une série aussi intelligente qu’hilarante, qui réussit à mélanger sitcom et philosophie sans jamais te faire décrocher. Et franchement… forking shirtballs, ça fait du bien !