Cette saison 2 de The Last of Us frappe fort. Plus sombre, plus violente et émotionnellement dévastatrice, elle reste globalement fidèle au second volet du jeu vidéo, tout en assumant quelques écarts narratifs pour mieux coller au format sériel.
L'arrivée d'Abby marque un tournant. Personnage complexe et controversé, elle bouscule les repères des spectateurs comme elle l’avait fait dans le jeu. Kaitlyn Dever lui prête ses traits avec intensité, et même si certains regrettent l'écart physique avec le modèle original, l’âme du personnage est bel et bien là.
La série explore avec justesse les conséquences morales des choix faits en saison 1. Les arcs narratifs d’Ellie, Joel, Dina ou Jesse sont bien construits et permettent une montée en tension constante.
La mise en scène, la direction d’acteurs et l’ambiance sonore participent pleinement à cette immersion brutale dans un monde post-apocalyptique où les monstres ne sont pas toujours ceux qu’on croit.
Une saison exigeante, parfois cruelle, mais toujours puissante. En espérant une suite aussi maîtrisée.