Les meilleurs films de 2025 selon ianov

Annotation :

Une véritable pépite transalpine. Mieux, un de ces grands films qui nous arrive sans crier gare, un trésor d'écriture. Vermiglio vous étreint doucement, et ne vous lâche pas.

Annotation :

C'était dur" comme dit l'autre, une tartine de rien. Des profondes ornières de l'enfance. Petit ex'ado porte sur son dos, sa tristounette.

Annotation :

Une oeuvre visuelle d'une rare intensité, un inoubliable monument élevé à la bêtise et l'arrogance humaine... Une oeuvre de cinéma disposée sur le cercle même des plus grandes tragédies, et la grâce toxique d'un spectacle absolument décadent.

Annotation :

Petite perfection mélodramatique autour d'une notion complexe. Et le mot même d'attachement fait irruption, comme il nous embrasse joliment.

Annotation :

Aimez vous Chopin ? Car il fait en effet partie du voyage, ses nocturnes, ses polonaises, ses études.. Et qui mieux que lui pouvait lever de telles armées sensibles, à l'assaut de nos émotions les plus souterraines...

Annotation :

Le paradoxe file du parcours éclairé du bâtisseur, maintes fois brutalisé, et de l'érosion des mythes, à commencer par celui de l’Amérique.

Annotation :

En eaux vives et d'un tracé brut, périlleux voyage outre-manche. Sa majesté des oiseaux pour panser ses peines, ou doucement s'échapper...

Annotation :

Brac circonscrit le "vivre ensemble" pour une population en devenir. D'une petite communauté il fait des citoyens futurs et rêvés d'un monde en péril, s'attachant plus aux combattants qu'aux victimes, plus aux militants naissants qu'aux vieux guerriers.

Annotation :

Du cinéma mordant. Les anges y sont absents, les figures sales et l'espoir en berne. Une bête est sur la route, noir présage d'un avenir obscur.

Annotation :

La chine en machine. A broyer les coeurs, et toute une jeunesse, confinée en atelier. La couture est rude, et Wang Bing nous emmène dans une de ses immersions vertigineuses. Où le cinéma devient magistralement objet de pensée.

Annotation :

irables séquences sous le firmament du vieil et du nouvel espoir. L'heure et le temps ne sont donc plus. Frémaux construit son feu, et souffle sur nos braises. C'est le grand miracle de la réalité, un hommage nécessaire.

Annotation :

Au plus près des coeurs, avec l'or d'une caméra-détonateur, Halfdan Ullmann Tøndel chauffe l'école à blanc, sa cour et ses couloirs, pour en faire un foyer d'infections, ou le puits des désillusions.

Annotation :

Entre l'impression sensuelle et l'expression sans mesure, le laboratoire des monstres est ouvert. Toute ressemblance, hélas, est à craindre.

Annotation :

Salutaire dans l'impudeur, et c'est sans doute comme
c'est fait. Si sincèrement. Si simplement. De tendres
copains, agers du chagrin.

Annotation :

A la table des soupirs, ou comme on dit d'un bon pain sur la planche, il est ici de croustillants secrets non consentis pour un petit meurtre entre amis.

Annotation :

Il y a la joie, la force du sourire. Aussi les déchirures du ciel, le cliquetis inquisiteur d'une junte. Une tragédie avance ainsi feutrée.

Annotation :

Tout ce que contient de nostalgie cet opus faussement sportif, l'adieu aux armes de quelques braves gars. Une célébration "corps et choeur

Annotation :

Un plaisir qui ne se boude pas, de voir ainsi mis à l'honneur un Japon féodal, ses samouraï et le fameux jeu de Go, un rêve qu'on espérait plus voir exaucé. Scénario sous influence d'un jeu de stratégie combinatoire abstrait. Elégant.

Annotation :

En sorcier, si ce n'est avec génie, au lieu de cette universelle apocalypse, Almodovar tire des prémices de la mort un concerto pour la vie.

Annotation :

A tout crin, c'est taquin, virevoltant et faussement naïf, dans une imagerie de science fiction à minima, Bong-joon-ho renoue ici avec cette sacrée veine de la "philo-fiction", dont il avait déjà sorti son heureux transperceneige.

Annotation :

Bel exemple de vases contaminants avec l'esprit des séries. D'un noir alléchant, nous n'en goûtons que le brouet, la triste dilution du jus.