Commencez par lancer ça: le fond sonore c'est important
C'est bon?
Alors commencez par la fin: les Bonus of Blue sont un moment de rire comme on en rencontre peu souvent, particulièrement entre un auteur et son responsable éditorial
Une fois cela fait retour à la case départ sans toucher les 20 000
Dai Miyamoto est en terminale. Il fait du basket depuis six ans. Sa vraie ion est ailleurs. Il ne court pas les filles. En dehors des cours, il joue du sax par tous les temps, sur la pente des berges de la rivière Hirose. Plus tard il sera le roi des pirates du genre, comprenez le meilleur jazzman du monde
Vous avez dit jazz? Oui. Un jazz qui ne se définit pas mais qui se joue. Mieux: qui s’écoute. Dai est un autodidacte qui ne sait pas lire de partition. Il écoute un morceau et essaye de le reproduire
Joue-t-il bien? Pas si on suit les critères académiques. Sa musique dégage une énergie – un peu trop parfois – le genre qui touche au cœur, à l’âme. Il ne laisse pas indifférent
Son saxo jaune ne connaît pas encore tout, il consomme des anches vitesse grand V. C’est sa voie, un monde qui s’ouvre à lui. Et peu importe qu’il subisse des critiques. Qu’on le moque. Il a fait sienne la devise des Kennedy: ne pas se laisser abattre
Bonne humeur contagieuse, puissance du son qu’il dégage, fort bien rendue par la patte de l’auteur, Dai Miyamoto est un musicien en devenir comme le spoile, un peu maladroitement, la fin du volume
Prêt(e)(s) à taper le bœuf avec lui?