Je suis très troublé par ce que fait Florence Dupré-Latour, notamment par cette bande dessinée dans la revue Papier où elle insinue (? je crois) qu’un autre auteur l’a volée, ou violée. J’aime beaucoup la trilogie Capucin, surtout le deuxième tome qui m’a ému à cause de ce qu’elle écrit sur la gémellité, le tabou de la sexualité. J’avais l’impression de solliciter des souvenirs de pensées enfantines très profondément enfouies en moi. De manière générale, j’aime beaucoup la montagne de références culturelles dans Capucin, mais j’avoue que j’avais trouvé le premier (inspiré notamment des oeuvres de Charles Dickens) assez sordide alors que le troisième, burlesque, est plus facile à lire. Je trouve que sa façon d’illustrer ses cases de bandes dessinées est très inspirante aussi, elle ferme souvent les espaces, les remplit avec des motifs, tout parait prendre alors du poids, être sculpté dans de la glaise.