Ce libre ne brille pas dans le noir.
Le recueil des des divers participation der l'illustre dessinateur aux 24h de la BD, un concept foutraque et rigolo qui consiste à dessiner une BD de 24 pages en 24, avec un thème imposé.
L'occasion pour Boulet de prouver qu'il sait avant tout raconter des histoires fabuleuses. Ce format lui va très bien, mieux que les notes classiques à mon sens, puisqu'il laisse libre cours à son inspiration et crée des histoires touchantes , drôles, ou carrément flippantes. Je me dis d'ailleurs que je n'ai pas eu l'occasion de lire un truc de lui qui soit à la fois personnel et avec un récit long et travaillé. A part le tome 4 de Raghnarok peut être, qui est déjà très bon.
Des expérimentations et des idées il y en a aussi au niveau du dessin, qui e du mignon et rigolo à un trait un peu plus libre qui me fait penser à Quentin Blake.
L’intérêt de ce recueil, à part de faire du pognon, tient au fait qu'en lisant les histoires courtes , on y retrouve un fil conducteur, ce mélange savant entre humour et émotion, et des thèmes récurrents, comme le rapport à l'enfance, les relations amoureuses, le age du temps...
Mais finalement, il y a surtout une bonne raison pour acheter ce bouquin: le fabuleux "ténébreux" qui reste ce que j'ai lu de mieux du rouquin.
En fait mon seul regret, c'est qu'il ne brille pas dans le noir. Sérieux, avec cette couverture, je suis atrocement déçu.