Un sénateur aux grandes oreilles et Nez rouge dégoulinant ? Merci Lucky Luke !
Le tandem bien installé Goscinny/Morris nous livre ici un de ses meilleurs crus.
Deux familles génétiquement affublées, d'un côté d'oreilles que Dumbo ne renierait pas (les O'hara), de l'autre de pifs spongieux qui pourraient servir de punching ball (Les O'timmin).
Entre les 2 familles c'est une guerre sans merci, les coups pleuvent et Lucky Luke s'interpose, parce qu'il doit bien servir à quelque chose au final.
Les gags s'enchainent à un rythme extraordinaire, tant graphiques (La silhouette d'un O'hara sur un mur percé de balles. Heureusement qu'ils visent mal !) qu'au niveau des dialogues (les échanges désabusés des boeufs rachitiques au concours de la ville), il n'y a pas vraiment de méchants, juste deux clans hargneux qui donnent bien du fil à retorde à notre cher Lucky Luke.