Me voici déjà à ma 400E CRITIQUE!
En plus, tout comme la 300E, celle-ci, concerne non seulement une bande-dessinée, mais surtout un spin-off du même univers que j'avais traité dans la 300E critique en question.
En effet, dans la 300E critique, je parlais de Spirou et Fantasio et dans cette 400E critique, je parle de Gaston Lagaffe ayant fait sa première apparition dans la Rédaction de Spirou.
Quel heureux hasard!
Sur ce, bonne lecture!
Un gaffeur sachant gaffer est le premier album s'éloignant doucement de l'univers de Spirou.
En effet, tandis que ce dernier se limite à un caméo discret, Fantasio, lui, s'efface derrière Prunelle.
Preuve de cela, durant une historiette, ils partagent la même planche durant une historiette et font la même réflexion sur une gaffe de Gaston comme s'ils étaient la même personne.
Ce changement se ressent d'ailleurs quand Gaston dit qu'il appréciait Fantasio et que ce n'est pas le cas avec Prunelle.
En parlant de changement, si Jules de chez Smith en face n'a pas retrouvé ses cheveux roux carottes des débuts, sa chevelure est davantage tournée vers le roux auburn montrant également un début de nouveau tournant dans l'univers de Gaston Lagaffe.
C'est également l'album où Gaston revient à sa personnalité de farceur narguant Longtarin volontairement quand il ne perturbe pas son travail contre sa volonté.
L'auteur nous montre également un Gaston attentionné mais maladroit presque touchant.
Un gaffeur sachant gaffer innove également en nous montrant son anti-héros gaffeur pas seulement au travail ou avec la police mais également dans sa vie tous les jours. Plus particulièrement à travers un gag en pleine rue/transports en commun donnant le rire jaune puisqu'il révèle que Gaston peut être un danger public sans s'en rendre compte.
Seul bémol de l'album: il s'agit probablement d'un de ceux contenant le plus de gags avec Demasmaeker et pas tellement de nouvelle idées au niveau de l'humour de l'univers Gastonien.
Néanmoins, ceci est un détail puisque cet album demeure être encore mieux que le précédent donnant au monde de Gaston un vrai début d'identité propre.