Pas Grave...
Julia Ducournau rate la troisième marche et se vautre à travers un film trop symbolique et pénible pour convaincre sur ses métaphores du rejet de l'autre par le biais d'un virus mortel (Sida,...
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Ayant vu le film en avant première à Cannes, j'étais loin de me douter qu'il serait aussi clivant.
Pour ma part, j'ai pris une grande claque dans ma figure, je suis sorti de la séance avec la gorge nouée rempli d'émotions avec ce que j'imagine comme future palme d'or .
Alpha renoue avec des thématiques plus proches de Grave que de Titane en retrouvant une structure scénaristique beaucoup plus développée que dans Titane.
Tout est d'une maitrise absolue : le jeu des comédiens est remarquable (quelle performance de Tarai Rahim !!), le scénario sous forme d'une épidémie apocalyptique est remplie de thématiques actuelles sur l'absence de tolérance, l'exclusion sociale, le harcèlement scolaire, le racisme et l'homophobie et les plans du film sont magnifiques , certaines images (notamment dans la piscine remplie de sang) sont à couper le souffle.
La famille complètement dysfonctionnelle est très touchante, on y voit une mère qui a le syndrome du sauveur face à un fils qui ne sait que s'autodétruire. C'est très touchant surtout quand on a connu ça dans sa propre famille, ca prend aux tripes.
C'est le film le plus touchant de Julia Ducournau, celui qui prend le plus aux tripes.
Un mélange d'émotions intense, Julia Ducourneu est décidément une réalisatrice hors du commun.
L'accueil cannois me rappelle celui pour Only God Forgives de Nicolas Wending Refn, le film avait été hai alors que je l'avais trouvé excellent. C'est la meme chose qui se reproduit pour Alpha et je défendrais ce film face à la vague de haine qu'il se prend que je trouve totalement injustifiée.
Pour finir, je reprends les mots de Phillipe Rouyer , critique de Positif magasine :
"Stupéfait de voir tant de rejet de Alpha de Julia ducournau, qui offre quelques une des plus fortes images vu au festival de Cannes 2025. Emu par cette famille aimante et dysfonctionnelle et l'ostracisme causée par la peur du virus. Allégorie et poésie avec un Tahar Rahim dément"
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il y a 3 jours
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le 14 mai 2016
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Je ne remets pas en cause le jeu initial qui est très bon et qui ma donné beaucoup de plaisir en temps que gamer . La critique qui suit est un édito type journalistique. Celui-ci donne son avis de...
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