Après Bronx ou sa série Pax Massilia, Olivier Marchal, ayant abandonné la salle de cinéma depuis quelques années, revient sur Netflix. Et c’est encore raté. On y retrouve toutes les obsessions de l’ancien flic adepte d’un cinéma bourré de testostérone (corruption, violence frontale, frontière ténue entre les policiers et la criminalité...) mais le scénario est un désastre alambiqué et mal rythmé. Son unique but étant d’enchaîner les rebondissements, les personnages n’y sont que de la chair à canon dont le sort n’est là que pour appuyer la noirceur d’un style de plus en plus caricatural.