Offre une grille de lecture universelle et des clés pour comprendre l'actualité. Hommes d'influence

"a template" est un Anglicisme informatique décrivant un "Modèle de conception de logiciel ou de présentation des données".

_____________Je n'avais quasi rien compris à ce film quand je l'avais vu bien plus jeune.
Des années après, il est assez limpide.
La coupe en tranche qu'il propose décrit tellement encore les personnages et rôles qui ont composé notre histoire et des grands affaires nationales et internationales.

______________De la même manière qu'il existe des documents types, des modèles de comptes rendu ou des formulaires qu'il ne reste plus qu'à remplir,
je trouve que le film décrit toute une structure et organigrammes avec des postes et fonctions encore valables et qui peuvent s'appliquer à d'autres périodes et pays que ceux du film.

_________ Les yeux et les oreilles du pays:
Les scènes en flahsbacks dans les villes (où on retrouve les même plans sur les regards qu'on a lors des scènes d'interrogatoire en cellule),
où on voit que les 'opposants' ou "terroristes" sont infiltrés dans tous les corps de métiers
et notamment les serveurs en veste blanches,
m'ont rappelé les scènes similaires dans 'Fight Club' de David Fincher presque 30 ans plus tard.
Où les nervis de Tyler Durden sont de partout, sont les rouages et loufiats au services des forces dirigeantes, leur rendant la vie facile (banquiers et ministres):

Par exemple, si on ouvre bien les yeux, de nos jours, Paris est pailletée d'affichettes émanant de ceux pensant "produire la richesse":
_"Bourgeois!
VOUS êtes les assistés,
des fainéants,
des inutiles."
(ce qui rappelle le plus vieux: "Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux".)

__________ Un film qui rappelle que des gens vivent du chaos.
Ils prospèrent mieux quand c'est le chaos et la guerre.
Alors ils organisent le chaos et la guerre.
Puis ils en résolvent une partie et souhaitent er pour des héros, être remerciés, être ré-élus:

"qui veut noyer son chien l'accuse de la rage" (ou de la peste rouge?) est une expression qui daterait "du XIIIe siècle".
"Noyer un gentil toutou est (quand même) un acte barbare.
Pour s'autoriser à le faire sans subir de remontrances, à une époque où les piqûres fatales du vétérinaire n'existaient pas, l'acc d'avoir la rage pouvait être une excellente excuse (même si c'était totalement injustifié).
Par extension, cette expression s'applique à toute situation où quelqu'un invente/fabrique des torts, des défauts à quelqu'un ou à une chose dont il veut se débarrasser. "