Another Simple Favor arrive avec la lourde tâche de succéder à un film qui, sans révolutionner le genre, fonctionnait grâce à sa fraîcheur, son style et le duo irrésistible formé par Kendrick et Lively. Cette suite, malheureusement, échoue presque sur tous les plans. Elle tente de reprendre la même formule, mais sans surprise. Il y a des rebondissements, du glamour, des décors européens dignes de cartes postales… mais ce qui manque cruellement, c’est un vrai sens.
Depuis des années, Hollywood a cette obsession de filmer en Europe comme raccourci vers le chic. Mais ici, ça ressemble surtout à un prétexte pour offrir des vacances à l’équipe. Capri est superbe, certes, mais est-ce que ça apporte quelque chose à l’intrigue ? Pas vraiment. Ce qui plombe le film, c’est cette impression constante que tout sonne faux, que l’étincelle d’origine a disparu, et que les personnages avancent plus par devoir que par envie.
Kendrick et Lively restent ce qu’il y a de mieux, même si elles semblent un peu bridées. L’intrigue, quant à elle, se dégonfle vite, sans direction claire, avec un final à la fois absurde et superflu. Le pire, c’est qu’en dépit de sa durée inférieure à deux heures, le film paraît long. C’est comme cette série qu’on adorait, mais qui a eu une saison de trop — et soudain, tout devient inutile.
En résumé : ce n’est pas un naufrage complet, mais c’est un nouvel exemple que toutes les histoires à succès ne méritent pas une suite. Parfois, mieux vaut s’arrêter sur une bonne note que risquer de gâcher le souvenir.