Voilà, je viens de perdre deux heures de ma vie. J’ai dû lutter pour aller jusqu’au bout tant ce film est un enchaînement d’invraisemblances et de dialogues creux, le tout emballé dans un emballage clinquant mais vide. Et malgré ça, je prends encore le temps d’écrire cette critique, dans l’espoir d’épargner à deux ou trois personnes la même déception.
Le premier film (sans être un chef-d’œuvre) avait un certain charme. Il jouait habilement sur le contraste entre la candeur de Stephanie et le mystère glaçant d’Emily. Il y avait un ton décalé, une ambiance mi-thriller, mi-comédie noire qui fonctionnait. On sentait un minimum de maîtrise.
Dans cette suite, on essaie tant bien que mal de recoller les morceaux d’une intrigue déjà bouclée. Et ça ne fonctionne tout simplement pas. Le scénario est bancal, les motivations des personnages sont floues, et même le twist final, censé relancer l’intérêt, tombe complètement à plat. On ne croit à rien, et surtout pas à l’évolution de ces deux héroïnes, qui semblent devenues des caricatures d’elles-mêmes.
Alors oui, les décors de Capri sont sublimes. Oui, Blake Lively défile dans des robes somptueuses. Mais encore une fois : on nous vend un film, pas une publicité de luxe. Et ce n’est pas parce qu’on ajoute du soleil et de l’élégance qu’on masque l’absence de fond.