Unstoppable parvient à raconter en 1h30 un grand rien avec les ingrédients adéquats. C'est un gros paquet de clichés pas chiant pour un sou, sans aucun suspens mais avec le rythme qu'il faut pour er comme une lettre à la Poste. Un Tony Scott des grands jours quoi...
Dès le début, on sait comment ça va finir. Les histoires personnelles s'entremêlent à la catastrophe clé du film bien lourdement et sans aucun intérêt, si ce n'est faire sourire par le ridicule de l'entreprise. En effet, quand on doit arrêter un train de 500 mètres de long lancé à toute blinde, va-t-on réellement ca divorce et garde du môme à son voisin de galère ? J'en doute, mais il fallait bien ajouter quelques lignes de dialogue à Denzel et Chris-têtede-Pine (charisme de pelle à tarte).
Et que dire de Rosario Dawson qui fait et défait sa queue de cheval au moins 5 fois dans le film, histoire de « faire montrer » qu'on est dans le mouvement quand on est chef de triage.
Bref, on a le droit à une accumulation de personnages stéréotypés, situations manichéennes au possible (patrons = méchants, ouvriers = gentils sauveurs du monde) et surtout à un faux suspens du dimanche. Je vous le donne en mille : il est stoppable le train ! Et oui !
C'est vain, c'est niais, à regarder en mode « couette ».