Do Not Feed The Monkeys est le jeu parfait pour perdre la notion du temps pendant un weekend. On parle ici d'un petit jeu à base d'observation et de déduction mais où c'est moins le suspense et l'enjeu qui donne envie de jouer que la curiosité et le rythme soutenu que nous impose le jeu.
Le concept est simple et efficace, on est chargé de la surveillance de "cages" et la mystérieuse agence qui nous emploie nous demander de trouver certains renseignements basée sur nos observations et ce qu'on en comprend. Bon... on comprend très vite qu'il s'agit moins d'un zoo que d'un système de surveillance de la population et que vos missions sont pas de déjouer des complots de super vilains mais davantage de découvrir la véritable identité de ce comptable qui rêve de devenir une popstar. En soit c'est un mélange entre le Truman Show et La vie des autres mais avec une touche d'humour beaucoup plus légère.
En clair, y a pas beaucoup d'enjeu, le gameplay alterne entre ne pas cligner des yeux (irl) devant les caméras pour ne rien rater et aller faire des petits boulots (in game) pour remplir le frigo, se nourrir et rester en vie pour continuer à observer et fouiner sur toujours plus de caméras.
La réussite c'est que le jeu te maintient constamment éveillé, y a pas 30 secondes sans avoir quelques choses à faire, une caméra à regarder à une nouvelle heure de la journée pour essayer de déceler quelque chose, s'organiser pour les petits boulots qui nous sont proposés pour se faire un peu d'argent et être quand il le faut chez nous pour recevoir les visites qu'on attend. Tout ca se tient très bien et nous place sous une pression constante, parce que sur une erreur de planning à jongler entre les 10 caméras, les 3 petits boulots et les dépenses bah on peut vite perdre la partie.
Sur une grosse dizaine d'heures et en relançant quelques parties pour essayer de choper toutes les infos de toutes les cages, on tombe rapidement dans une gentille petite addiction. Puisque ni l'enjeu des découvertes, ni l'attractivité du gameplay n'est véritablement à la base de l'enjouement que procure ce jeu, on ne peut se demander où est la recette du succès.
D'abord la simplicité et plaisir à switcher et jouer avec les caméras avec une méthode de prise de notes sur les observations qui donne un petit côté enquête sans se prendre la tête. Ensuite on ajoute un rythme parfaitement maitrisé et qui rappelle complétement le sentiment "un ptit tour en plus" d'un civilization, puisqu'on sait que chaque jour se répétant dans le jeu sera une nouvelle occasion d'épancher notre curiosité et de saisir un peu mieux les scène se déroulant sous nos yeux.
Voila en quoi tienne les 10 heures, ressenties 2 que vous pourrez er sur Do Not Feed The Monkeys.