Tout le monde va aimer Jakie Jaky Jak

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Jak & Daxter ça fait 18 ans que je l’ai raté. Pourtant j’ai eu tout Naughty Dog sur PS1, PS3 et PS4, y’a juste eu un saut d’une génération. Pourquoi ? Comment ? J’ignore de le savoir. Quoiqu’il en soit, voilà mon retard rattrapé avec ce premier opus, et je dois dire que j’en ressors quelques peu déçu…

Mais méfiez vous si vous rencontrez Jakie Jaky Jak

Jak c’est un héros mutique, accompagné de la beloutre Daxter a la grande gueule. Leur design est sympa, leurs animations fluides et diversifiées Pas de reproches sur ce point-là, ni sur le design général de l’ensemble des autres personnages. Les vannes de Daxter sont sympathiques au début, mais deviennent vite redondantes, voire horripilantes, mais rien de bien méchant.

Là où le bât blesse, c’est dans l’ambiance générale du titre : les décors sont ternes, peu inspirés, le bestiaire pas marquant pour un sou (j’ai fait le jeu y’a 10 jours, je ne me souviens pas d’un seul ennemi), et la musique complètement anecdotique. Par ailleurs, le bruit du moteur de notre engin volant m’a paru particulièrement relou, mais bon, je pinaille peut-être un peu. Quand je compare ça à un Crash Bandicoot, avec ses niveaux qui pétillent de couleurs et sa musique qui reste imprimée dans ma mémoire, je me demande ce qui a valu ce faux pas.

Le jeu reste cependant agréable dans ses mécaniques, avec assez de variété pour que l’on ne s’ennuie pas. Certaines phases en véhicules auraient mérité d’être peaufinée (exemple : lors d’un parcours en moto, on nous demande de er près du spot où l’on démonte. Ça aurait été pas mal de le désactiver le temps de la course, non ?). Les phases à pied sont fluides, avec une palette de mouvement assez large (dont les mouvements et animations directement repris de Crash 3). Le jeu se joue bien, même s’il n’a rien d’exceptionnel comparé aux produits de l’époque. Un niveau en particulier m’a un peu fait criser, celui des araignées, mais rien de dramatique. On regrettera toutefois un manque de challenge, le jeu ne nous mettant jamais en difficulté (fini à 100% en l’espace de 6-7 heures).

Reste la dimension collectathon qui fait le boulot pour ceux qui, comme moi, sont atteints de collectionnite aiguë. Plusieurs types d’objets à récupérer, avec un compteur par niveau. On regrettera juste l’absence d’un système à débloquer proche de celui de Spyro, où l’on pouvait être pointé dans la direction des derniers joyaux restants. Ici manquer un orbe quelque part, c’est chercher le niveau de fond en comble dans tous les sens sans aucune indication. Et quand il s’avère que ce dernier orbe est invisible car dans une couche de neige qui s’affiche à quelques centimètres du sol tangible, ça fait un peu rager. Mais encore une fois, j’aime les collectathon, et rien que la présence de cet aspect dans l’aventure m’a fait plaisir.

Jak & Daxter m’a donc laissé sur un avis mitigé. Facile à prendre en main, aisé à traverser de bout en bout, mais sans coup de génie, sans rien pour le graver dans ma mémoire. Il paraît que les suites sont plus orientées action et moins plate-forme. Peut-être un jour, mais ce premier opus ne m’a pas laissé un goût de reviens-y.